Cyclone à La Réunion : ma réaction à la déclaration de la Commission européenne
Après les Mahorais et Chido, les Réunionnaises et Réunionnais ont été durement touchés par le cyclone Garance et notre solidarité, la solidarité européenne doit être au rendez-vous.
Je me rendrai à La Réunion et à Mayotte pour rencontrer les acteurs et les Réunionnais pour prendre la mesure des moyens nécessaires pour aider tous ceux qui sont touchés à retrouver une vie la plus normale possible.
Ces drames viennent après la crue en Allemagne en juin, la tempête Boris en Europe en septembre, DANA à Valence en novembre.
Le dérèglement climatique ravage, détruit, tue. De plus en plus souvent et de plus en plus massivement.
Au total plus de 300 morts et disparus, 20 milliards d’euros de dégâts, et d’innombrables vies dévastées.
Pour ceux qui regardent ailleurs, voilà le terrible bilan !
Les dégâts climatiques sont déjà là, et tout porte à penser que ce qui est à venir est beaucoup plus dévastateur et meurtrier.
Le Fonds de solidarité et le paquet RESTORE constituent une belle expression de solidarité européenne.
Mais ils ne constituent pas, ou plus, une réponse à la hauteur.
D’abord, nous ne pouvons plus longtemps sacrifier les fonds sociaux pour la reconstruction. Cela revient à faire payer les plus vulnérables pour les conséquences de la pollution dont on sait que les plus riches sont à l’origine.
L’Europe a urgemment besoin, aux côtés du soutien à la décarbonation et du fonds social pour le climat, d’un fonds puissamment doté, dédié à la réparation face aux catastrophes climatiques, mais aussi à la prévention et à l’adaptation.
Il est grand temps de changer de paradigme et de nous préparer à agir à grande échelle !